Commandant la 1e DFL : Général Garbay
Compagnie de QG 50 : Lieutenant Olivier
Première Brigade : Lt-Colonel de Sairigné
1e Bat. de Commandement : Commandant Arnault
1e Bataillon de la Légion Etrangère : Capitaine de Corta
2e Bataillon de la Légion Etrangère : Commandant Simon
3e Bataillon de Légion Etrangère : Commandant Lalande
Deuxième Brigade : Colonel Gardet
2e Bat. de Commandement : Commandant Galibert
Bataillon de Marche n°4 : Commandant Buttin
Bataillon de Marche n°5 : Commandant Hautefeuille
22e Bataillon Nord-Africain : Commandant Bertrand
Quatrième Brigade : Colonel Delange
4e Bat. de Commandement : Commandant Fournier
Bataillon de Marche n°11 : Capitaine Brisbarre
Bataillon de Marche n°21 : Capitaine Oursel
1e Bataillon d'Infanterie de Marine et du Pacifique : Commandant Magendie
1e Régiment d'Artillerie : Colonel Bert
Peloton d'aviation légère d'observation : Capitaine Palaminy
1e Régiment de Fusiliers Marins (Reconnaissance) : C.C. de Morsier
21e Groupe des Forces Terrestres AntiAérien
1e Bataillon du Génie : Lt-Colonel Tissier
1e Bataillon de Transmissions
1e Détachement de Circulation Routière : Capitaine Pons
1e Escadron du Train : Commandant Dulau
Intendance Divisionnaire : Intendant Perrat
Groupe d'Exploitation Divisionnaire : Capitaine de Guillebon
9e Compagnie de Réparation Divisionnaire : Lieutenant Banel
1e Bataillon Médical : Méd.Lt-Col. Le Bihan
Ambulance chir. légère. : Méd.Lt-Col Crenn
Hôpital de campagne Hadfield-Spears : Méd.Col Vernier
Services divers : matériel, parcs, trésor, poste, prévôté, justice militaire, aumônerie, dépôts, centres d'instruction, etc...
Période du 2 février au 19 juin 1945
Les hommes de la 1e DFL sont en droit de penser qu'après les Américains et les Britanniques, la 1e Armée Française va pénétrer en Allemagne pour porter le coup de grâce à la Wermacht, déjà malmenée par les troupes soviétiques. Ils souhaitent également, eu égard à leur constance depuis 1940, être en tête des troupes françaises qui franchiront le Rhin.
Pour des raisons diverses, cet espoir est déçu. Le 28 février 1945, la 1e DFL est retirée du corps de bataille de la 1e Armée Française et affectée au front des Alpes, commandé par le Général Doyen qui lui confie le sud de ce front.
Le 15 mars, la DFL relève une brigade américaine dans la région de Menton et, le 22, elle reçoit mission de s'emparer du Massif de l'Authion, d'atteindre la frontière italienne dans la montagne et de pousser dans la Plaine du Pô, en direction de Turin.
C'est le 10 avril 1945 que les hommes de la Première Division Française Libre déclenchent leur action. Ils vont se battre au lance-flammes contre les garnisons allemandes des forts frontaliers à 2 000 mètres d'altitude. Les uns après les autres, ces ouvrages vont tomber entre leurs mains.
Le 28 avril 1945, après de très durs combats de montagne, la 1e DFL est arrivée sur le versant italien des Alpes-Maritimes et ne se trouve plus qu'à 70 km de Turin. Mais ce jour là, pressée au nord par les forces franco-américaines, à l'est par les troupes yougoslaves au sud par les armées anglo-américaines et à l'ouest par la 1e Division Française Libre, l'armée allemande d'Italie se désintègre et capitule sans condition.
Dès lors, la chevauchée alpestre de la 1e DFL est devenue inutile, la Division reçoit l'ordre de se replier sur la Côte d'Azur, entre Nice et Menton.
Le 7 mai 1945, à Reims, le 8 mai à Berlin, les représentants allemands signent la capitulation du Reich. La guerre est terminée en Europe.
La 1e DFL s'installe dans la région parisienne à partir du 1e juin. Le 18 juin 1945, pour le 5e anniversaire de l'Appel, elle participera aux Champs Elysées, au grand défilé de la Victoire.