Fort des Mille-Fourches (1887-1891)
INFO :
http://fortiffsere.fr/avancedenice/index_fichiers/Page331.htmLes combats d'avril 1945 :
Après le débarquement en Provence d'août 1944, les troupes de la 148.Reserve-Division allemande battent en retraite vers l'Italie, à la mi-septembre la 34.Infanterie-Division occupe la frontière entre le massif de l'Authion et Menton. Le massif est considérablement réinvesti avec de nombreuses casemates, réseaux de barbelés et mines antipersonnels.
Depuis septembre 1944, les américains stationnés dans le secteur de Peïra-Cava pilonnent et lancent des patrouilles qui refluent face à la réaction ennemie.
Une escadrille de chasse française bombarde les forts du secteur.
Le 10 avril 1945, l'opération "Canard" est lancée, suite à la prise de Cabanes-Vieilles le 11 avril par la 2e Cnie du BIMP et le 1er RFM, la section d'assaut Z et des éléments du BMXI s'élancent à l'assaut du fort des Mille-Fourches par l'Est depuis le camp, sous couvert des tirs d'artillerie et des fumigènes. Deux colonnes avancent péniblement sur l'éperon, échelles à l'épaule, et armement lourds au dos tels que des lances-flammes et des lances-roquettes.
Les hommes sont considérablement gênés par les mines et le lourd matériel qui retardèrent leur progression. De plus, les tirs d'artillerie amis font dégringoler des roches sur les assaillants.
Vers 19h40, les premiers hommes arrivent aux abords de l'ouvrage, les obus ont éventrés la grille entourant le fort permettant aux hommes de directement pénétrés dans la fosse. Les lances-flammes crachent leur liquide mortel par les embrasures puis les échelles sont mis en place pour monter sur les dessus. Les allemands n'ayant opposé aucune résistance dû fait des lances-flammes et du phosphore, se sont retranchés à l'autre bout de l'ouvrage, côté opposé aux tirs, mais l'air devenant irrespirable, les défenseurs se rendent.
Le bilan de l'attaque est de trois blessés côté français et 28 prisonniers allemands.
L'entrée du fort après l'attaque du 11 avril 1945
L'une des deux casemate fissurée par le souffle d'une grenade au phosphore
le fort est encore habité !
casernement du fort
Simon